Vendée o score.. Épisode 1 : quand les ding’o déraillent …

Le programme : « Nous voulons conserver ce qui fut notre « marque de fabrique » lors de la première édition : un raid aux scores. En effet, il sera de nouveau impossible de marquer tous les points sur l’ensemble du parcours. Chaque équipe devra être en réflexion permanente sur ses choix de parcours pour rester dans les délais et marquer le plus de points. Voici donc le rappel du concept : Un raid par équipe de 2 concurrents. Chaque équipe multiplie les activités : course à pied, bike and run, VTT, canoë... Toutes les épreuves s'effectuent en totale orientation, grâce à des cartes spécifiques. Objectif : retrouver au fil du parcours des balises cachées qui valent chacune un point. Le vainqueur : celui qui marque le maximum de points... en un minimum de temps ! 30 épreuves, 16h de raid, 230 balises à retrouver... ... Que les meilleurs et endurants stratèges, coureurs, cyclistes, rameurs... gagnent ! »

Voilà en quelques lignes ce qui nous attend. Après des heures à peaufiner notre stratégie (rien que le synoptique donne mal à la tête) pendant la semaine et 5 heures de route nous voilà près à en découdre. La stratégie c’est : rester au plus près des « horaires conseillés» par l’orga. et se focaliser en priorité sur les CO qui valent le plus de points …

Tout se passe à peu près comme prévu si on excepte la SP1 ou je passe un temps fou à ramasser 5 malheureuses balises, mais on est dans le coup et on colle à notre stratégie du départ. Ca va très vite on est fluide, on court avec le temps qu’on n’a pas… ça rend le raid super dynamique …. Pour ajouter au suspense, il y a des barrières horaires intermédiaires ou les cartes ne sont plus distribuées.. Et au milieu de la première journée un enchaînement de spéciales « memo » qui, en fonction du résultat, définira l’ordre de départ du lendemain, offrant ainsi 40 minutes de temps additionnel … soit un départ à 2h20 du matin au lieu de 3h00 !!! Le rêve quoi.

A la sortie de cet enchainement on a l’impression de s’en être pas mal tiré. Les sections qui suivent sont « incompressibles », le canoë est annoncé difficile « comptez 50 minutes pour 4km les gars avec de nombreux franchissement … ». Pas de temps à perdre on doit impérativement se garder un matelas de 25 minutes pour la dernière section CO à pied dite « facile » avec 20 points à la clef …

On repart, en VTT, sur le road book, remontés comme des pendules …. Enfin presque Simon n’arrive pas en entrer dedans et s’arrête au milieu de la route pour comprendre… je suis plongé dans « le raid book » pour calculer les barrières horaires … je ne vois pas qu’il s’est arrêté … et patatras … dérailleur cassé ou plus exactement la vis qui tient la patte de dérailleur, évidement on n’en a pas !!!

On passe prêt d’une demi-heure à essayer de bricoler un truc avec « un collier rislant » et une vis de selle rouillée trop longue que j’avais dans mon kit de réparation..

On repart mais le moral en a pris un sérieux coup : adieu notre bonus de 20 balises et adieu la possibilité de bien figurer au classement ce soir, mais on ne lâche rien la CO couloir avant le canoë est dure ! Le canoë : on est dans le trafic, mais on s’en tire en 45 minutes.Il nous reste 5 minutes pour faire la CO ! On prend la carte, on enchaîne 2 balises et on rentre …merde.. Fait chier, avec 20 minutes de plus Simon nous aurait fait un carnage

Bilan de la journée Il est 20 heures on est 20eme on a un dérailleur en vrac qu’il va falloir réparer pour dans 6 heures, super ! À un moment donné on a bien pensé à rentrer chez nous ! ….

Bon « on prend la douche, on mange, et on prend une décision » … on prend quand même l’éclairage du vélo au cas où on repartirait le dimanche …

Après la douche on va voir de plus près le vélo pour voir si on peut réparer mieux que ça : on retend le câble, règle les butées, on taxe « un collier rislant » au cas où celui-ci nous lâcherait ….. Un coup de fils à nos femmes respectives finira de convaincre de repartir…

23h30 dodo une grosse journée nous attend objectif…. top 10